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Il y a vingt ans, je savais.
Je savais que la Responsabilité Sociétale des Entreprises et le développement durable deviendraient des sujets incontournables. J’ai donc pris le risque d’y consacrer ma vie professionnelle, en créant des structures, en inventant des outils, en formant, en écrivant, en tissant des partenariats. L’enjeu était clair : rendre la RSE en santé accessible. Accessible, c’est-à-dire intelligible, concrète, évidente. Aujourd’hui, elle l’est. Elle est devenue un levier reconnu, une évidence collective. Le principal combat est gagné, même si les défis restent nombreux.

Mais une conviction m’habite désormais : le grand sujet des deux décennies à venir, c’est l’art.

À l’heure où l’intelligence artificielle bouleverse nos vies et nous libère du temps, une question essentielle se pose : que ferons-nous de ce temps ? Allons-nous le gaspiller, ou allons-nous le consacrer ?
Je crois qu’il doit être consacré au beau.

Car l’art n’est pas un luxe. L’art apaise, soigne, élève. Il nous relie à nous-mêmes et aux autres. Il n’appartient ni à un parti, ni à un dogme, ni à une religion. Il n’a pas de frontières. Il traverse les âges, les cultures, les clivages. Devant une œuvre, un Africain, un Juif, un Catholique, un Musulman, un croyant ou un athée, un homme ou une femme, un hétéro ou un homosexuel, un riche ou un pauvre… tous peuvent ressentir la même émotion, reconnaître la même beauté.

C’est là la puissance unique de l’art : il accorde les hommes là où tout semble nous diviser.
Il nous rappelle notre humanité commune.
Il fait du bien.

Alors oui, la prochaine révolution n’est pas technologique. Elle est esthétique, sensible, humaine.
La prochaine urgence, ce n’est pas seulement de survivre, c’est d’apprendre à vivre mieux, ensemble, grâce à l’art.

L’art qui soigne, l’art qui apaise, c’est l’Atelier des 5 Sens®.