« L’Art est Là® »  – Édition du vendredi 29 août 2025

L’art qui soigne, apaise, élève

L’art est partout, pour celui qui sait le voir. Trop souvent perçu comme réservé à une élite, il est en réalité une source inépuisable de bien-être, tant pour celui qui contemple que pour celui qui crée. Chaque vendredi, L’Art est Là vous invite à découvrir comment l’art soigne, apaise et élève, en rendant la pratique artistique accessible à tous.

Preuves scientifiques de l’impact de l’art sur le bien-être

En France et en Europe

• D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS) basée sur plus de 900 articles scientifiques, l’art contribue au bien-être psychique, et doit être encouragé de la naissance à la fin de vie .

• Une étude récente sous forme de quasi-systematic review sur l’impact de l’art formel ou informel sur le bien-être mental pendant l’isolement lié au COVID‑19 confirme que l’engagement créatif soutient fortement la santé mentale des adultes.

Dans le monde

• Une revue systématique menée en 2025 confirme que contempler de l’art améliore le bien‑être.

• Une étude publiée cette année montre que les interventions basées sur des traditions artistiques patrimoniales améliorent l’humeur et réduisent l’anxiété:

• Dans le domaine médical, des recherches indiquent que les techniques d’art-thérapie réduisent significativement l’anxiété et la dépression chez les femmes atteintes de cancer du sein

• Des approches innovantes comme la thérapie par réalité virtuelle (“Break Times”) ont permis une baisse du stress chez les étudiants, 50 % retrouvant un niveau de stress « normal » après l’intervention.

• Sur le plan neurologique, les neurosciences montrent que l’art-thérapie active les zones de l’amygdale et de l’hippocampe, favorisant la gestion de l’anxiété, la mémoire et la plasticité cognitive.

La France se forme à l’art-thérapie

La France commence à prendre la mesure de ces bienfaits : partout sur le territoire, des formations en art-thérapie se développent. Elles s’adressent aux soignants, aux éducateurs, aux acteurs sociaux, mais aussi à tous ceux qui souhaitent intégrer l’art comme outil de soin et de lien.
Un signe fort que l’art n’est plus vu comme un luxe culturel, mais comme une compétence de santé publique à part entière.

Témoignage européen : prescriptions artistiques en Suisse

Une initiative pionnière à Neuchâtel (Suisse) permet aux médecins de prescrire des visites de musées ou de jardins botaniques pour soigner les troubles mentaux et les maladies chroniques
500 prescriptions ont déjà été émises, renforçant le lien entre culture et santé, avec l’ambition éventuelle de faire reconnaître ces prescriptions dans le système de santé public.